Que signifie réellement la “fin du support” de Windows 10 ?
Lorsque Microsoft met fin au support d’un produit, cela ne signifie pas que votre ordinateur ne démarrera plus. Ce que cela signifie réellement, c’est que :
- Les nouvelles failles de sécurité dans Windows 10 ne seront plus corrigées.
- Les problèmes de compatibilité avec de nouveaux logiciels ou matériels ne seront plus pris en charge.
- Il est possible que de nouveaux logiciels ne fonctionnent pas correctement et que vos programmes actuels ne reçoivent plus de mises à jour.
- À terme, certains nouveaux équipements risquent également de ne plus être pris en charge par Windows 10.
Vous courez donc un risque accru de fuites de données, d’interruptions de service et de problèmes de conformité. En d’autres termes, votre infrastructure informatique continue de fonctionner… mais sans ceinture de sécurité.
Pourquoi la fin du support de Windows 10 représente un problème majeur pour les entreprises ?
De nombreuses entreprises utilisent encore aujourd’hui Windows 10 ou Office 2016/2019. À première vue, cela ne pose aucun problème mais une fois que le support et les mises à jour prennent fin, votre entreprise s’expose à de vrais risques. Les attaques par ransomware exploitent de plus en plus les logiciels obsolètes comme porte d’entrée et cela n’a rien d’étonnant : lorsqu’une nouvelle faille de sécurité est découverte, Microsoft ne la corrigera plus.
- 43% des cyberattaques visent les PME.
- Sans mises à jour, vos appareils deviennent vulnérables aux attaques. Vous risquez aussi que vos applications ne soient plus mises à jour, que vous ne puissiez plus installer de nouveaux logiciels, et même que certains équipements ne soient plus compatibles.
- Vous risquez de ne plus être en conformité avec les exigences légales en matière de sécurité informatique.
En tant que partenaire informatique de plus de 1800 PME, nous le constatons chaque jour : les entreprises reportent leurs investissements jusqu’à ce que les choses tournent vraiment mal. Et à ce moment-là, les dégâts sont souvent bien plus importants que les économies réalisées.
Les exigences de votre assurance contre les cyber-risques et la cyber-fraude
Êtes-vous couvert contre les cyberattaques, le piratage ou la fraude informatique ? Dans ce cas, prenez le temps de relire attentivement votre contrat. Les compagnies d’assurance incluent souvent des clauses précisant que vous devez utiliser des appareils récents et régulièrement mis à jour.
Si vous continuez à utiliser Windows 10 après le 14 octobre 2025, il y a de fortes chances que votre assureur refuse d’indemniser les dommages en cas de piratage ou d’incident de sécurité. Une raison de plus pour mettre à jour votre système ou, si nécessaire, investir dans de nouveaux équipements.
Tous les appareils ne peuvent pas être mis à niveau vers Windows 11
Une idée reçue consiste à penser que l’on peut facilement passer de Windows 10 à Windows 11 sur n’importe quel appareil. En réalité, de nombreux ordinateurs portables et de bureau ne sont pas compatibles avec les nouvelles exigences imposées par Microsoft. Windows 11 fixe des critères plus stricts en matière de sécurité et de performance. Par exemple, la présence d’une puce TPM 2.0 est obligatoire, tout comme l’utilisation d’un processeur récent. Les appareils ayant déjà quelques années pourraient ne pas répondre à ces standards.
Voici toutes les exigences nécessaires pour pouvoir installer Windows 11 :
- Processeur : Processeur 64 bits avec au minimum 2 cœurs et une fréquence d’au moins 1 GHz
- Mémoire : Minimum 4 Go de RAM
- Stockage : Au moins 64 Go d’espace disponible
- Écran : Taille minimale de 9 pouces avec une résolution d’au moins 720p (HD standard)
- Carte graphique : Compatible avec DirectX 12 et disposant d’un pilote WDDM 2.0
- Micrologiciel système : BIOS UEFI compatible avec le démarrage sécurisé (Secure Boot)
- TPM : Puce Trusted Platform Module (TPM) version 2.0 obligatoire
Bien que les exigences officielles de Windows 11 puissent sembler modestes à première vue comme un processeur de 1 GHz à deux cœurs, 4 Go de RAM et 64 Go de stockage,… le véritable défi réside dans l’âge et la génération de votre matériel. De nombreux ordinateurs portables et de bureau plus anciens remplissent peut-être ces critères de base, mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils sont compatibles avec Windows 11.
Concrètement: une partie de votre matériel ne pourra probablement pas être mise à jour et devra être remplacée. Cela représente bien sûr un coût. Mais reporter cet investissement, c’est rester bloqué sur un système d’exploitation obsolète et non sécurisé. Le risque de cyberattaques, d’instabilité du système et de problèmes de compatibilité ne fera alors qu’augmenter. C’est pourquoi il est essentiel de savoir dès aujourd’hui quels appareils, au sein de votre entreprise, sont prêts pour Windows 11 — et lesquels doivent être remplacés.
Que pouvez-vous faire pour éviter les risques ?
1. Faites l’inventaire de votre environnement informatique
La première étape, et sans doute la plus importante, est la prise de conscience. De nombreuses entreprises ne réalisent pas encore pleinement ce que la fin du support de Windows 10, Office 2016/2019 et Exchange Server 2016/2019 implique concrètement pour leur fonctionnement quotidien. En dressant dès maintenant un inventaire clair des logiciels et appareils que vous utilisez, et en vérifiant s’ils sont toujours à jour, vous évitez bien des mauvaises surprises à l’avenir.
2. Faites le point sur votre infrastructure informatique
Identifiez quels appareils fonctionnent encore sous Windows 10, quelles versions d’Office sont utilisées, et si vous travaillez toujours avec un serveur Exchange local. N’analysez pas uniquement les logiciels : vérifiez également le matériel. De nombreux appareils plus anciens ne sont tout simplement pas capables de passer à Windows 11 ou à des solutions cloud plus récentes.
3. Adoptez la bonne stratégie pour chaque équipement
Déterminez, pour chaque appareil ou logiciel, s’il doit être mis à jour, migré ou remplacé. Dans certains cas, une simple mise à jour logicielle suffira. Dans d’autres, le remplacement du matériel sera inévitable. Réfléchissez également à une transition vers le cloud, comme Exchange Online ou Microsoft 365, qui bénéficient automatiquement des dernières mises à jour et mesures de sécurité.
4. Reconsidérez votre sécurité et votre conformité
Profitez de ce moment pour examiner en profondeur la sécurité informatique globale de votre entreprise. Mettez en place une politique de mises à jour efficace, assurez-vous que vos antivirus et pare-feux sont à jour et planifiez des sauvegardes régulières. N’oubliez pas non plus la conformité aux réglementations comme la directive NIS2 : de nombreuses entreprises sous-estiment l’importance d’une analyse des risques à jour et d’une politique IT claire.
Besoin d’aide ? 4BS est là pour vous
Vous voulez être certain de ne manquer aucune étape importante ? Chez 4BS, nous sommes là pour vous accompagner. Nous analysons votre environnement informatique, identifions les points d’action prioritaires et vous guidons à chaque étape : remplacement de matériel, migration logicielle, transition vers le cloud, et mise en place d’une sécurité IT adaptée à vos besoins. Ainsi, vous restez protégé, à jour et prêt pour l’avenir sans les tracas liés à l’informatique.
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